Voituer
Inculpé pour avoir menti dans l'enquête sur une possible ingérence russe dans la présidentielle américaine, l'ancien conseiller de Trump a plaidé coupable. Le président américain a réaffirmé samedi qu'il n'y a eu «aucune collusion».
Costume sombre et visage fermé, Michael Flynn est sorti de la Cour fédérale de Washington sans un mot vendredi matin. Il venait de répondre «coupable, votre honneur» au juge Rudy Contreras lui présentant l'acte d'accusation indiquant qu'il avait menti sciemment au FBI. Mais c'est moins son inculpation que sa décision de coopérer avec les enquêteurs fédéraux qui a envoyé une onde de choc à la Maison-Blanche.
L'ancien général, un temps à la tête du renseignement militaire, qui fut le premier conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump durant 24 jours, figure parmi les personnalités les plus impliquées en amont dans la campagne de 2016 et la transition post-électorale. Son avocat avait déclaré dès le mois de mars qu'il avait «une histoire à raconter», pour peu qu'on lui garantisse la mansuétude de la justice. C'est ce qu'il vient de se passer, le procureur spécial ne retenant à ce stade contre lui qu'un motif d'inculpation relativement mineur. Robert Mueller a aussi accepté d'épargner son fils, Michael Junior, associé à son cabinet de consulting et à ses activités politiques.
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