Culteur
Voilà le genre de célébration qui a de quoi miner le moral des vieux trentenaires et des jeunes quadras : il y a 25 ans, le 11 mai 1992 précisément, TF1 lançait Hélène et les garçons, une sitcom et 280 épisodes qui, durant deux ans, allaient animer les fins d’après-midi de la chaîne. Et qui, surtout, allaient réunir entre 3 et 4 millions de téléspectateurs – parfois jusqu’à plus de 7 millions –, avides de suivre les langoureux baisers d’Hélène et de son amoureux Nicolas, dont le point commun était de partager la même longue chevelure blond châtain.
Imaginée par Jean-Luc Azoulay – qui signait les scénarios sous le pseudonyme de Jean-François Porry – n’avait d’autre portée que de suivre au jour le jour et en trois lieux (un garage, la cafétéria de leur établissement scolaire et leur chambre), l’histoire d’un groupe d’étudiants issu d’un milieu privilégié en proie aux interrogations de leur âge. Flirts, disputes, réconciliations, couples qui se forment, se déchirent, se séparent… autant de péripéties qui ont su tenir en haleine un grand nombre de collégiens et lycéens dont la plupart se hâtaient de rentrer à la maison – oubliant, au passage, de faire leurs devoirs – afin de ne pas rater les aventures sentimentales de leurs héros. Précisons par ailleurs qu’Hélène et les garçons était la seule série à mettre en scène des jeunes qui séchaient les cours toute l’année sans jamais redoubler !
Les personnages (très stéréotypés) ont marqué la génération des années 1990 : la douce Hélène (Hélène Rollès), éternellement liée à Nicolas (Patrick Puydebat) ; le tombeur Christian, dit « Cri-Cri d’amour » (Sébastien Roch), le chéri de Johanna, la Texane (Rochelle Redfield) ; José, l’infidèle (Philippe Vasseur) ou encore Sébastien (Sébastien Courivaud), l’ami de la caractérielle Laly
Comments
Post a Comment