Maroc
Brigitte Macron commence à prendre ses marques à l'Elysée. La première dame travaillera avec une équipe très réduite et veut aider les Français.
Pour ce grand jour, elle a hésité à porter un tailleur beige; mais, comme le temps était capricieux, conseillée par ses deux filles, Brigitte Macron a finalement opté pour un ensemble bleu lavande. Une création signée du styliste star de la maison Vuitton, Nicolas Ghesquière, lequel lui avait téléphoné au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle pour la prévenir qu’il venait de dessiner pour elle un modèle de robe. Ce côté classique est ce qu’il lui faut en pareille circonstance. Sans doute a-t-elle en mémoire l’image de Jackie Kennedy, qui s’habillait en haute couture française et éblouissait son entourage par son élégance. Elle avait d’ailleurs tant d’allure qu’Olivier Guichard racontait avoir entendu le général de Gaulle lui demander, lors d’un grand déjeuner à l’Elysée, pendant sa visite en France du printemps 1961 : «Madame, dans quel tissu est votre robe?» Une curiosité de la part de l’homme du 18 Juin qui, à l’époque, en étonna plus d’un!
Comme la First Lady américaine, Brigitte Macron a compris qu’elle devait imposer son style aussi rapidement que le chef de l’Etat imposerait son pouvoir. Cocktail de douceur et de discipline, de force intérieure et de calme, cette fille du Nord s’est révélée directe et naturelle. Protectrice avec les siens, ayant des réflexes de louve pour ses descendants et en symbiose avec un époux dont elle tient souvent la main sans complexe, elle a pu fêter avec ses filles, son fils, ses petits-enfants, ses frères et sœurs, bref, tout son monde, ce succès en direct.
La visite à l’Hôtel de Ville de Paris, le moment le plus émouvant
Brigitte, la mère, Laurence et Tiphaine, les filles, ont toutes la même silhouette et le même look. Un air avenant, une approche enthousiaste de l’existence. Et ce qui est sympathique, elles sont fières les unes des autres et ne manquent pas de l’affirmer. Ce clan forme un socle rassurant sur lequel la nouvelle première dame a pu, tout au long de cette journée protocolaire, s’appuyer pour garder sa sérénité, maîtriser ses émotions. Pour elle, le choix d’habiter ce lieu chargé d’histoire qui, depuis Mac Mahon, en 1874, est devenu la résidence officielle des présidents de la République française, était une évidence. Sécurité oblige, mais aussi afin de partager autant que possible le quotidien de son mari.
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