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Sacrée une première fois en novembre 2016 sous l’égide de l’IBF (International Boxing Federation, l’une des quatre fédérations internationales de boxe avec la WBA, le WBC et la WBO), Maïva Hamadouche n’est que la troisième Française à avoir décroché le Graal, après Myriam Lamare et Anne-Sophie Mathis. Après avoir conservé sa ceinture, en janvier, en battant la Bulgare Milena Koleva, la Clichoise de 27 ans – qui cumule les métiers de policière et de boxeuse professionnelle – la remet en jeu face à l’Argentine Anahi Esther Sanchez jeudi 18 mai, à partir de 17 heures.
Votre dernier championnat du monde date de moins de quatre mois. Pourquoi remontez-vous si vite sur le ring ?
Maïva Hamadouche : Parce que je suis une fille pressée ! Je suis assoiffée de challenges et de nouveaux titres. Je veux vraiment marquer l’histoire de la boxe. J’ai 27 ans, c’est maintenant que ça se joue. Je n’ai pas de temps à perdre. Si je peux disputer vingt championnats du monde au cours de ma carrière, je le ferai. Mohamed Ali et d’autres grands boxeurs l’ont bien fait avant moi. Je le fais aussi pour mon entraîneur, Sot Mezaache, qui prendra bientôt sa retraite. Je veux faire le plus de choses possible avec lui. Quand il n’est pas dans mon coin, j’ai l’impression qu’il me manque un bras.
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